Si Claude Nougaro et Léo Ferré s’étaient attablés avec Abd al Malik sous le regard de quelques poètes à qui les fleurs ne font que du bien, ils auraient certainement émis l’idée d’une collaboration artistique inédite et… forcément de haut vol ! La première impression à l’écoute de « L’Asymétrique », c’est qu’E.SENS a trouvé son monde. Un univers musical frais, où l’efficacité et l’harmonie communient comme rarement. Proche de l’Acid Jazz, aux frontières du Hip-hop et avec une structure musicale très rock, E.SENS présente un nouveau genre, élaboré, fin et subtil. Loin du côté feutré d’un hôtel 4 étoiles, le groupe nous promène dans les couloirs d’un palace.
Dans le bout du monde de ce pays, le choc des cultures est souvent tel qu’il ne semble pas y avoir de frontières. Forcément, en l’occurrence, on imagine facilement que l’approximation puisse vite pointer le bout de son nez. Avec le « Le Verbe du Début », son premier album, E.SENS avait déjà ouvert les portes d’un registre jusqu’à présent peu répandu… et ne supportant pas la médiocrité. « L’Asymétrique » confirme, dès la première écoute, l’expérience acquise du groupe. Les 10 morceaux de l’album sont le reflet d’une balade guidée par un phrasé parfaitement maîtrisé, où la musique se fait partenaire des mots, et non son support.
Et si le verbe est entretenu, la musique millimétrée et la production optimale, l’élitisme n’y a pourtant pas sa place. Populaire dans l’esprit et dans le contenu, la musique d’E.SENS interpelle, prête à l’imagination et à la réflexion. D’ailleurs, les amis musiciens du groupe ne se sont pas fait prier pour poser quelques notes. Le violoncelliste Goulven Ka et les guitaristes Gaëtan Fagot et Robin Foster semblent avoir toujours été membres d’E.SENS, tant l’adéquation est parfaite. Ajoutez à cela une aisance scénique affinée au fil des concerts, et le voyage sonore et littéraire vous tend les bras.
Fañch Alaouret
Si Claude Nougaro et Léo Ferré s’étaient attablés avec Abd al Malik sous le regard de quelques poètes à qui les fleurs ne font que du bien, ils auraient certainement émis l’idée d’une collaboration artistique inédite et… forcément de haut vol ! La première impression à l’écoute de « L’Asymétrique », c’est qu’E.SENS a trouvé son monde. Un univers musical frais, où l’efficacité et l’harmonie communient comme rarement. Proche de l’Acid Jazz, aux frontières du Hip-hop et avec une structure musicale très rock, E.SENS présente un nouveau genre, élaboré, fin et subtil. Loin du côté feutré d’un hôtel 4 étoiles, le groupe nous promène dans les couloirs d’un palace.
Dans le bout du monde de ce pays, le choc des cultures est souvent tel qu’il ne semble pas y avoir de frontières. Forcément, en l’occurrence, on imagine facilement que l’approximation puisse vite pointer le bout de son nez. Avec le « Le Verbe du Début », son premier album, E.SENS avait déjà ouvert les portes d’un registre jusqu’à présent peu répandu… et ne supportant pas la médiocrité. « L’Asymétrique » confirme, dès la première écoute, l’expérience acquise du groupe. Les 10 morceaux de l’album sont le reflet d’une balade guidée par un phrasé parfaitement maîtrisé, où la musique se fait partenaire des mots, et non son support.
Et si le verbe est entretenu, la musique millimétrée et la production optimale, l’élitisme n’y a pourtant pas sa place. Populaire dans l’esprit et dans le contenu, la musique d’E.SENS interpelle, prête à l’imagination et à la réflexion. D’ailleurs, les amis musiciens du groupe ne se sont pas fait prier pour poser quelques notes. Le violoncelliste Goulven Ka et les guitaristes Gaëtan Fagot et Robin Foster semblent avoir toujours été membres d’E.SENS, tant l’adéquation est parfaite. Ajoutez à cela une aisance scénique affinée au fil des concerts, et le voyage sonore et littéraire vous tend les bras.